La « taxe Zucman » est une des actualités fiscales de cette rentrée. Mais qu’est-ce donc et qui toucherait elle ?
Il s’agit simplement d’une proposition d’un économiste du même nom (prénom Gabriel) pour réduire les inégalités entre les riches et les pauvres et rééquilibrer les finances de l’Etat. Une taxe de 2% sur la totalité du patrimoine des foyers ayant plus de 100 millions d’euro de patrimoine serait mise en place.
En France, cela toucherait 1.800 foyers pour des rentrées fiscales théoriques de 15 à 25 milliards d’euro par an.
- Soit environ 11 millions d’euro par an en moyenne par foyer ;
- Plus de 2 milliards d’euro par an pour Bernard Arnault, propriétaire notamment de LVMH, à la fortune supérieure à 100 milliards d’euro.
L’arrivée dans le débat public de cette proposition permet de raviver l’idée d’une taxation complémentaire ou supplémentaire sur le patrimoine, ce genre d’imposition pouvant être présentée comme une mesure de justice sociale et de financement des services publics.
Actuellement, la France n’a que l’Impôt sur la Fortune Immobilière comme impôt sur le patrimoine, la médiatisation de la taxe « Zucman » ne serait-elle pas le début de la résurgence d’un nouvel Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) d’hier, et peut être de demain ?
